Des nuits sombres à réfléchir,
A analyser, imaginer sa vie future,
A tenter désespérément d’oublier certains souvenirs
Jusqu’à en avoir des sueurs froides.
Inspire, expire, me dit-elle.
J’essaie de comprendre
Le sens de chaque mesure,
De ne plus donner de l’importances à de tendres
Et insoupçonnables noyades.
Inspire, expire, me dit-elle.
Que m’arrive-t-il ?
Laissez-moi donc en paix !
Il m’est pourtant impossible de remuer.
Je demeure ainsi, muette et immobile.
Respire, respire, me souffle-t-elle.
Humiliée et fragile, je pleure silencieusement.
Cette carapace s’effondre progressivement,
Et la résilience n’est plus qu’un lointain principe.
Vais-je un jour oublier ou finir tel Œdipe ?
A l’aide, crie-t-elle.
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