lundi 27 février 2017

2bis - Le Lilas

A ma mère.


Il était une fois, un lilas.
Celui-ci s'épanouissait et amena de la joie ;
Il savait écouter et voir ce que d'autres n'arrivaient pas,
Il savait toujours trouver le meilleur de chez-soi.

C'était un don.
Mais, le lilas commençait à s'effacer ;
Car en étant trop altruiste, il s'oubliait.
Cependant, il refusa cet abandon.

Alors, il chercha une solution.
Et ceux, qui auparavant, avaient été aidé par le lilas,
L'aidèrent à leurs tours, à arrêter cette lamentation.
Car c'est avec eux, que la fleur aima.

Elle aima et aimerai
Les fleurs fanées,
Celles qui l'aimait ;
Elle aima tout ce qui l'entourait.

Le lilas connaissait la vie,
Il connaissait le secret pour l'aimer.
Alors, à tous il apprit
« Carpe Diem ».

2 - Ce coeur

Aujourd'hui, je me suis sentie heureuse.
C'était la rentrée, et il se trouve que je débordais d'énergie positive. Ce qui extrêmement rare.
Alors, j'ai essayé de la partager au maximum.
Seulement, elle n'était pas toujours très bien accueillie.
En plus, je n'avais plus de voix parce que j'étais malade la veille. Et l'ironie, c'est que l'on était enregistré en musique.
Mais s'ils ne profite pas de ma bonne humeur, tant pis pour eux !

Enfin ça, c'est ce que je dis. Mais ce que je pense c'est pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
Voilà, mon problème, et tout comme tout adolescent, je me remet toujours en question et me rabaisse.
Mais j'ai décidé que c'est fini. C'est une ère nouvelle de ma vie.

Ma grand-mère vient à l'instant de rentrer dans ma chambre pour me demander de faire une recherche sur Internet. Et après avoir sa réponse, elle est sortie. Sans dire merci.
Et après c'est notre génération qui manque d'éducation.
D'ailleurs, si elle est chez moi, c'est parce que mes parents travaillent et qu'ils ont peur de nous laisser seules, avec ma petite sœur de dix ans.
C'est pour ça qu'elle passe des heures à observer chaque détail de la maison afin de percer notre intimité. Et de faire perdre une heure à ma mère en ne remettant pas les objets à sa place.
Non pas que je ne la porte pas dans mon cœur, mais c'est assommant à la fin.

Je n'aime pas trop raconter des anecdotes qu'il m'arrive avec mes amies, car elles je ne les portent pas trop dans mon cœur.
J'apprécie leur compagnie, mais c'est tout.
Il n'y a pas plus.

C'est comme avec les garçons, dès que je suis sur la bonne voie, il coupe les ponts.
Celui avec lequel c'est allé le plus loin, est un qui vient du Pérou et il est très charmeur.
On se parlait par message pendant les vacances, on était proche. On a même mangé une fois ensemble à midi. Mais avec nos potes.
Et une fois, en art plastique, il y avait un journal posant la question si cinquante nuances de Grey était un film "romantique ou érotique?".
N'ayant jamais vu le film, seulement le livre sur la table de chevet de ma mère, j'ai osé répondre romantique. Et lui le contraire.
Puis il ne m'a parlé pendant les vacances d'été. En tout cas, il a usé sa salive à mon amie d'enfance.
J'ai fait la connerie de lui donner son Instagram pour qu'elle le voit. Je lui faisait confiance. Elle a même osé dire qu'il me plaisait.
Je ne referais pas deux fois la même erreur.
Maintenant, il n'existe pas de relation plus platonique que la nôtre. Et je parle pour les deux. Ils m'ont trahie.

Mais bon, ça n'a servit à rien car ils ne se sont jamais vu, et à la rentrée, ils se sont tous les deux mis en couple. Dire que j'aurais pu être à la place de cette grosse baleine. En tout cas, grâce à Instagram, je sais qu'ils ont passé une très bonne Saint-Valentin !
C'est facile de trouver mieux que lui : il était parfait pour moi et il m'a filé entre les doigts.
Je crois aussi que j'avais peur d'être avec quelqu'un. Ca voulait dire beaucoup de choses pour moi.
Une sorte d'étape dans la vie.
Mais maintenant je me sens prête. Il me manque plus que lui.

Je ne sais pas si leur couple se porte bien, parce que pas longtemps avant les vacances, on a discuté en allant en latin et il m'a fait un clin d'œil en espagnol.
Ca m'a fait rire. Il a cru que j'étais conne. Mais jouer à ce genre de jeux me plaît.
C'est lui qui est con.

Cet été, je fais ma première colonie de vacances. On ne sait pas encore où je vais aller, mais c'est avec le travail de mon père.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que là-bas, j'embrasserai pour la première fois.

dimanche 26 février 2017

1 - Différent


On est tous différent.


C'est plus que sûr. Si je vous dis qu'en ce moment même tout le monde que je fréquente est en train de se préparer pour la rentrée, qui est demain. Et que moi je suis de prendre des médicaments et regarder des films.
Sans oublier que je passe mon brevet blanc dans une semaine et que je n'ai pas commencé à réviser.
Pourtant, on dirait que ça ne me ressemble pas. Moi qui a toujours d'excellentes notes.
Cependant, je ne sais pas, moi de nature stressée, je n'appréhende pas plus que ça.
Je me sens totalement ailleurs, comme si j'avais eu une révélation. Seulement, aucune ne m'ai apparue.

Depuis un temps que je trouve trop long, j'ai du mal à réfléchir, à créer.
Il n'est pas question de maladie ou autre, mais plutôt de ma mentalité.
Je refoule mes sentiment, ma créativité, mon imagination, ma folie. Et le pire, c'est que j'en suis consciente.
J'ai l'impression d'être radicale. J'évite le plus de contacts sociaux. Je ne m'ennuie jamais, en écoutant constamment de la musique, en lisant ou en regardant un film.
Mais c'est dans l'ennuie où notre créativité s'exprime. Parce qu'on s'ennuie.

Je refoule un souvenir, il m'est impossible de faire autrement.
Je commence même à l'oublier.
Cependant j'ai besoin de retrouver ma sensibilité, ma joie.

Tout n'est pas dans le savoir, mais dans notre tête.
C'est peut-être pour ça que je n'ai pas commencer à réviser.